Monsters In Love
   


Le nouvel album de Dionysos, dont le titre est Monster In Love, est maintenant terminé et sortira le 29 août 2005. L'album sera en pré-écoute dans les Fnac à partir du 22 août. Le premier single Tes lacets sont des fées est déjà dans la playlist de France Inter. Voici une petite page pour résumer tout ce que nous savons pour le moment !

Track-list :

01. Giant Jack's Theme - 0'31
02. Giant Jack - 3'17
03. La métamorphose de Mister Chat - 3'20
04. L'homme qui pondait des œufs - 3'41
05. Broken Bird - 4'59
06. Miss Acacia - 3'13
07. Le retour de Bloody Betty - 2'51
08. Mon ombre est personne - 3'21
09. I Love Liou - 2'01
10. Lips Story In A Chocolate River - 3'46
11. Giant Jack et le sanglophone - 1'28
12. Tes lacets sont des fées - 3'11
13. Old Child - 3'33
14. Monsters In Love - 2'46
15. Midnight Letter - 1'05
16. Neige - 4'38
17. (Morceau caché) I Did Acid With Caroline - 2'41

















DVD Bonus Edition limitée
- Route du Rock 15/08/04 : 01. I love you / 02. Mc Enroe's poetry / 03. New eye blues / 04. Miss Acacia / 05. Anorak / 06. Petit colorado / 07. Surfin' frog / 08. Don Diego 2000 / 09. Song for Jedi / 10. Thank you Satan / 11. Coccinelle 2
- Board animé clip « Tes lacets sont des fées »
- « Monsters at work » documentaire de 27’ (un film de Christophe Acker & Nicolas Ruffault )
- Spot 1 & Spot 2 diffusion Festivals et TV
- « Song for Jedi » extrait Victoires de la Musique 2004
- « Old Child » clip alternatif (enregistrement avec The Kills à Bristol)


Infos sur les chansons :

Giant Jack's Theme
" Ça, c'est le thème, c'est-à-dire que si un jour il y a un film ou un dessin animé d'adaptation de mon livre, ce sera le thème qui reviendra à chaque fois que le géant apparaît." (Mathias, Rock Mag n°56)

Giant Jack
Jack comes home

Giant Jack was dead
Giant Jack is maybe dead
Giant Jack looks dead
Giant Jack is not dead

He’s carrying his shadow
Through the grave city grave
Skeleton tree growing
On his own grave
He’s trembling cold
With a frozen wind blowing
Blowing through his teeth
Blowing through his mouth
Battle on his big blinked eyes
Jack is on my back now

I was trembling like a bird with no feather on the skin
I had gasoline all over my wings
He looked like a storm with a solid body
He looked like a storm
He took off his shadow and put it on mine
I said :
« It’s too large for a little me »
He said :
« You need this big black shadow
To fight against the night
It’s a good shadow
A bit encumbering
And cold like ice
But it will protect you well »
He said
He wore a strange coat with a hundred pockets full of books
He said :
« I give you books cos’ books are really good to fight against the night »
Giant Jack shakes my hand
Giant Jack and little me…
Giant Jack is on my back, back

Giant Jack is on my back

"C'est la chanson à laquelle j'ai pensé dans le livre et qu'il faut chanter pour faire venir le géant. C'est un tire assez sombre, punk rock." (Mathias, Rock Mag n°56)
"C'est la première qu'on a composée pour l'album, alors que l'intro d'avant est un des derniers trucs qu'on a écrits avant de partir enregistrer." (Mike, Rock Mag n°56)
" L'histoire d'un géant qui distribue des bouts de sa gigantesque ombre, ainsi que des livres, à ceux qui souhaiteraient vaincre la mort." (JD Beauvallet, Les Inrocks n°475)

La métamorphose de Mister Chat
Hier, j’ai parlé avec une sorcière
On a discuté football et poésie, hier
Puis je lui ai dit que j’aimerais qu’elle m’apprenne
A kidnapper son mini-mini-mini-mini derrière
Alors elle m’a transformé en chat comme ça
Petit roux tigré les dents cassés, genre chat de gouttière
Depuis je me promène sur les toits
Je crie :
« C’est moi, c’est moi »
Vous ne me reconnaissez pas, non !
Même mes amis me crient :
« Ta gueule le chat, ta gueule le chat,
Ta gueule le chat »
Avec ses petits airs d’arbre en fleur,
J’ai eu envie de lui grimper dans les bras, voilà

Tu aurais dû commencer par ça,
Tu aurais dû te méfier de moi,
TU aurais dû arrêter de scruter la noisette
Celle qui me sert de bouche
Te voilà avec une gueule de chat,
À funambuler sur les toits
Avec la lune comme lampe de chevet,
Et personne pour te laisser rentrer chez toi

It’s hard to be a cat in this fucking town !
And I can fly through the trees
And you can see my eyes through the night
Like lights of a car
And I look at my bed through the windows
I recognize the pillow and I dream about your
Little head sleeping on.

It’s hard to be a cat in this fucking town !
So hard to be a cat in this fucking town !
So hard to be a cat in this fucking town !
It’s hard to be a cat in this fucking town !

"C'est la toute dernière chanson qu'on a fait. On s'est retrouvé 3 jours pour répéter avant d'entrer en studio avec John Parish… Et le truc, c'est qu'on est un groupe qui adore fabriquer des chansons, mais on a horreur de les répéter plusieurs fois. Finalement, au lieu de répéter les morceaux, on a donc fait cette chanson-là où il s'est passé plein de petites improvisations. Ça s'est fait d'une manière assez fraîche et spontanée, avec des sonnettes de vélo, un glockenspiel, un ukulélé." (Mathias, Rock Mag n°56)

L'homme qui pondait des œufs
Depuis que je te connais je suis l’homme qui pond des œufs
Embrasse-moi le ventre et les yeux
Je pondrai des œufs pour toi
Et même si tu casses tes yeux sur le rebord de mes lèvres
Et que tu ne veux plus de moi
Je pondrai des œufs pour toi
Je suis l’homme qui pondait des œufs pour toi
Entends les se cogner dans mon ventre pour toi
C’est un clocher en entier que j’ai avalé pour toi
Là-haut si je est mort
Je reviendrai encore plus vieux que les morts
Écrasé contre le ciel
Fripé comme une étoile mal repassée
Des morceaux de cœur
À cracher par les yeux
Le souvenir à cacher dans les œufs
Et un peu de feu
Mais je pondrai des œufs pour toi
J’étais l’homme qui pondait des œufs pour toi
L’homme qui pondait des œufs pour moi
Entends-moi me cogner dans ton ventre pour toi
L’homme qui pondait des œufs pour moi
J’étais l’homme qui pondait des œufs pour toi
L’homme qui pondait des œufs pour moi
C’est un clocher en entier que j’ai avalé pour toi
L’homme qui pondait des œufs pour moi
J’étais l’homme qui pondait des œufs pour toi
L’homme qui pondait des œufs pour moi
" Ça, c'est le premier morceau qu'on a fait au Maroc avec mon jouet tout neuf, mon banjo-ukulélé. C'est un ukulélé normal, mais au lieu d'avoir une caisse en bois, il a une caisse en peau. Là, on avait envie de confronter 2 trucs complètement opposés comme un rythme hip-hop avec de la musique hawaïenne. C'était assez amusant de frotter ces choses-là, avec là par exemple le glockenspiel et les cloches. Après, ça rentre et c'est limite gospel sombre, alors que juste avant c'était très musique hawaïenne douce et légère. J'aime bien le contraste entre les deux. Cette chanson est hyper importante c'est un pilier du disque, qui risque d'ailleurs de devenir le point de départ de mon prochain roman." (Mathias, Rock Mag n°56)
"Sous ses airs absurdes, révèle un complexe jeu de frictions : une drôle de rythmique concassée à la Tom Waits se frotte à une mélodie sautillante à la Burt Bacharach ; une voix d'ange est opposée à un ukulélé maltraité par des beats hip-hop ." (JD Beauvallet, Les Inrocks n°475)

Broken Bird
I was talking to a bird in the middle of the road
It was crying blood into my hands
I’m talking to this bird
I don’t thinh you’ve got no troubles
Hey small ! Little broken bird
He looks like the smile of a girl I once knew
Bird smile tricks hidden in the cheeks
And sparkle in the eyes
And sparkle in the « cheeks » same thing
Little broken bird
So sing me something like
The birds used to do please
When they swim into the wind blow
A whisper or something but blow blow blow blow
Broken bird, broken bird
Blow blow blow broken bird
I recognize you everywhere you go

I was talking to a bird in the middle of the road
The tears go stronger, like red snow in the eyes
And the feathers are red and nobody in the eyes
Come back to me little bird
I keep talking to a bird in the middle of the road
I put it on my pocket inside of my jacket
I keep on walking’ on the road
Broken bird in the middle of the road
And the rain when I ask myself
What’s happened to this little broken bird
And I feel something strange under my shoes
When I look at this strange shoe’s thing
I found a broken egg full of blood
Cut feathers stuck on my foot

There’s a broken bird in the middle of the road
Inside of my pocket into my jacket
There’s a broken bird
There’s a broken bird under my shoes

" Pour moi, c'est comme un petit film, je le vois vraiment comme ça avec des ambiances sombres… C'était aussi le moyen - pour nous - de renouer avec des orchestrations à cordes, des partis pris super forts, épiques, de se rapprocher de choses qu'on aime comme Melody Nelson de Gainsbourg ou les Bad Seeds, tout en mélangeant avec ce vieux rythme hip-hop qu'on aime bien." (Mathias, Rock Mag n°56)

Miss Acacia
Oh tes paupières se lèvent comme des ombrelles noires
Elles sont les dentelles soulevées de la nuit qui tombe
C’est bien quand tes yeux de miel se mêlent aux miens
Nos cils se prennent comme de tout petits chats qui tremblent

En toi, miss Acacia, je me plante
Mais rien ne poussera de ton ventre
A part peut-être un chat ou un monstre
Rien ne poussera dans ton ventre

Allez mon cœur, mon vieux tambour, il faut tenir le coup
C’est pas tous les jours que l’amour va planter ses dix petits doigts
Accroche-toi la piquante miss Acacia
Toi petit cœur hérisson acéré fort
Serre-moi fort
Moi j’ai tout gardé de ce que tu m’as planté
Même tes piquants sont en train de pousser
Je suis fertile de toi

En toi, miss Acacia, je me plante
Mais rien ne poussera de ton ventre
A part peut-être un chat ou un monstre
Rien ne poussera dans ton ventre

I don’t know what you do to me
But I know what I want you to be

" Le texte est en rapport avec le livre, c'est un tout petit passage en fait, l'histoire de Miss Acacia qui a tué tous ses amants parce qu'elle avait des épines, elle les serrait trop fort, elle les faisait tous saigner. Sauf qu'après, elle tombe amoureuse, et finalement elle commence à avoir des fleurs qui poussent à la place des piquants, elle commence à vouloir tomber enceinte, etc. C'est une histoire d'amour cruelle…" (Mathias, Rock Mag n°56)
" C'est une chanson qu'on a enregistrée totalement live, en 2 prises. Et là, t'entends (à 1'46 Ndlr), c'est Babet qui marche avec ses talons sur le plancher du théâtre de Meknès ! On a trouvé ça super ce petit son enregistré comme ça au minidisc. On a fait une boucle et voilà !" (Mike, Rock Mag n°56)
C'est la seule chanson qui a déjà été jouée en concert pendant la tournée d'été 2004.

Le retour de Bloody Betty
Bloody Betty Boop est de retour pour les funérailles de Mister Président
Bloody Betty bloody Betty

Dans ma poche, il y a Betty Boop Bloody Betty
Elle s’est échappée de ses comic books Bloody Betty
Elle est de celle qui étincelle
Pour mieux se transformer
En armée de bretzels et aller se planter

Bloody Betty Boop est de retour pour les funérailles de Mister Président
Bloody Betty bloody Betty

Dans la gorge de « w » Bloody Betty
Tu te plantes comme on chante une mélodie
Happy death day to you Mister President
Crève-moi les trois d’un coup, Ben-Saddam-Laden-Bush

Sauve-nous petite allumette frotte-toi contre le ciel
Éclaire-nous où nous sommes saddamisés Bush à Bush

Bloody Betty Boop oh oh

Allez debout, on les veut les rêves, en étincelle de bout en bout
Sauve-nous petit bout de flamme espoir femme je vote pour toi pour toujours
Oussama où sommes nous saddamisés bouche à Bush

" Betty Boop, en fait, c'est un super bel exemple de libération. Elle était déjà hyper coquine dans ses dessins animés et puis elle était mère seule, ce qui était très choquant à l'époque. Et c'est vrai que - sans faire le féministe à 2 francs - ça fait du bien, un peu, ces apparitions féminines dans ce monde de Bush, Saddam Hussein, Ben Laden, Le Pen et compagnie… J'ai donc repris l'anecdote qui m'a bien plu de Bush qui a failli s'étouffer avec un bretzel, et voilà, je me suis dit ce serait bien que Betty Boop revienne et qu'elle les empale tous à coup de bretzel ! Parce que, pour moi, il y a de l'espoir dans la fraîcheur et dans les filles… On aurait plus de filles en politique, ce serait bien !" (Mathias, Rock Mag n°56)
"J'ai besoin d'écrire Song For Jedi qui n'est pas un hommage à Star Wars mais une chanson d'amour qui utilise cette béquille. D'ailleurs, dans notre prochain album, il n'y a qu'une chanson qui évoque ces références : Le Retour de Bloody Betty Boop. Là encore, c'est un détournement car c'est l'histoire de Betty Boop qui reviendrait, après les lois du code Hayes en 1934 qui lui ont fait baisser sa jupe et devenir gentille, pour tuer Bush à coups de bretzels géants." (Mathias, Epok n°55)

Mon ombre est personne
Mon ombre est l’ombre d’un géant mort il y a longtemps
Elle ressemble fort à un arbre mort il y a longtemps
Mon ombre est personne
Depuis que tu es partie, elle grandit toutes les nuits
Je l’arracherais bien
Elle croque le jour, elle change en nuit
Je n’ai pas vu le jour depuis longtemps
Mon ombre est personne
Mon ombre est personne, personne
Personne

Mon ombre pousse comme une fleur sombre
Elle est énorme, mon ombre
J’ai dû la confondre avec celle du géant
Elle est énorme, mon ombre
Pourtant je suis petit comme géant
J’ai un problème d’ombre
Elle crève mes épaules
Souffle les lumières de la ville
Elle crève mes épaules
Elle me crève
Mon ombre est personne

" Là, c'est directement tiré du livre encore. Et c'est clair que si jamais un jour j'ai la chance que le livre soit adapté en film ou en dessin animé, je pense que Mon ombre est personne ferait - comme le thème de Giant Jack - une très belle BO. C'est vraiment fait dans cet esprit-là. Avec un côté un peu Kurt Weill. Entre la valse traditionnelle et en même temps sombre et tordue, avec une ambiance années 20-années 30 genre Freaks, Elephant Man… C'est vraiment cette ambiance-là. Limite musique de cirque, mais sans le côté rigolo. Presque musique festive, mais avec que des accords mineurs quoi !" (Mathias, Rock Mag n°56)

I Love Liou
" C'est un petit arrangement à cordes. Ça sera la musique du film de Grand Vampire de Joann Sfar, ce sera le thème du personnage de Liou. Le film n'est pas encore fait, mais en tout cas, il y a le script, il y a un producteur et Joann veut que nous fassions la musique. C'est une sorte d'avant-goût…" (Mathias, Rock Mag n°56)

Lips Story In A Chocolate River
I used to live nearby a chocolate river
I tried to fish your lips with my tongue, tongue, tongue, tongue
I’ll remember all my life our first time kisses
The shape of your half open lips stuck on my face

I used to live down by a chocolate river
You tried to fish my lips with your tongue, tongue, tongue, tongue
You’ll remember all your life our first time kisses
The shape of my half open lips stuck on your face

Shake your, shake your, shake your lips
Shake shake shake my lips

Dive on me like I dive on you

I’ve never seen such strange beautiful thing
Stuck on my face and I don’t even talk about the taste
You’ll remember all your life my half open lips
Cause I’ll ever live stuck on you

Shake your, shake your, shake your lips

I’ll dive into your underground
I’ll die into your underground
Are you a mermaid or something what’s the trick
But what’s the trick with your cheeks
What’s the trick with your lips
Hips lip cheeks
I’m fucking in love you
Oh what’s the trick with your cheeks hips lips
What’s the trick with your lips

" Ça, c'est un des morceaux les plus violents du disque. Je pense que celle-là, elle va nous faire avoir des bleus sur scène !" (Mathias, Rock Mag n°56)
" Je pense que là, il va y avoir une espèce de tension au tout début, parce qu'on sait qu'à un moment donné on va tous exploser…" (Mike, Rock Mag n°56)
" C'est une petite légende sur une sirène dans une rivière de chocolat." (Mathias, Rock Mag n°56)
"Impressionne lui aussi par la violence de ses contrastes : encore et toujours cet équilibre instable entre un folk inquiet à la Calexico puis des déflagrations punk-rock." (JD Beauvallet, Les Inrocks n°475)

Giant Jack et le sanglophone
Dans les années cinquante (je vivais sur l’île de Skie
à l’ouest de l’Ecosse à cette époque),
j’ai enregistré ces grandes sessions de pleurs
euphoriques mêlés de voix de fantômes.
J’avais fabriqué un appareil avec un enregistreur
en bois que j’avais baptisé « sanglophone ».
Juste une petite boîte, genre étui d’harmonica,
mais à mon échelle. J’y avais ajouté une astuce mécanique
permettant de rejouer le son enregistré en approchant plus
ou moins les mains de la boîte : la main gauche pour
le niveau sonore, la main droite pour la tonalité,
c’était très amusant (…) J’ai des cassettes entières remplies
de sanglots et de voix de fantômes.
"C'est John Parish qui lit un passage du livre sur une petite improvisation ukulélé-comtrebasse, et Rico qui tape sur ses jambes avec ses clés. Avec son accent, Parish avait carrément le rôle de l'emploi parce qu'il roule les " r " en français, donc il a pu endosser le rôle du géant sans aucun problème, en une seule prise ! Et puis c'était rigolo de le faire parler d'un truc d'enregistrement !" (Mathias, Rock Mag n°56)

Tes lacets sont des fées
Tes lacets sont des fées, tu marches dessus
Tu les laisses traîner, tu marches dessus
Mes lacets sont des fées, je marche dessus
Je les laisse traîner, je marche dessus
C’est dommage d’écraser de si jolies fées
Je n’arrive jamais à les attraper
Avant de tomber (avant de tomber)
Avant de tomber (de me tomber)
Oh oui, oh oui, laisse tomber
Tes lacets sont des fées, je t’embrasse dessus
Tu es vraiment têtu, j’embrasse dessus
Regarde ce que tu fais, tu lèches mes lacets
C’est parce que tu es une si jolie fée
Trop bien à embrasser, oh oui
J’ai cru mourir de joie la dernière fois
Que je t’ai vu voler à côté de moi
Mais quelle dernière fois je ne me souviens pas
On s’embrassait en plein ciel, au-dessus du ciel
Oh oui, oh oui, oh oui, je ne me souviens pas
Tu ne te souviens pas
J’ai décroché mon ombre pour mieux t’enlacer
T’as décroché ton ombre pour mieux m’enlacer
Encore un peu plus près et tu disparais
Oh oui, oh oui, et tu disparais
Quand tu disparais, moi je disparais
Quand tu disparais, moi je disparais
Tes lacets sont des fées, tu marches dessus
" C'est notre premier morceau avec des cuivres, ou du moins une section de cuivres, puisqu'il y a un tuba sur L'homme qui pondait des œufs. Ce sera le premier single avec le clip réalisé par Joann Sfar. C'est très rock'n'roll au niveau du rythme, avec aussi un côté charleston et aussi des passages rythmiques un peu plus hip-hop, comme on aime." (Mathias, Rock Mag n°56)
"Avec son étrange intro swing à deux voies échappées des fenêtres du Brill Building, vite rattrapées par une rythmique frénétique, des scratchs insolents " (JD Beauvallet, Les Inrocks n°475)

Old Child
I’m an old child, I’m a cold child

I’m an old child, I’m a cold child
Give me the heat me hit me hit me babe

Bury my face with your birdly kisses
Bury my face
My face on my knees
My hand on the breeze
Cut my hands kill me
Yeah let’s go dancing

I’m an old child, I’m a cold child
Give me the heat me eat me eat me babe

Over my body, I’m the broken man
All over my body, I’m the broken man

I’m an old child, I’m a cold child
Give me the heat me eat me eat me babe

Bury my face with your birdly kisses
Bury my face
It ain’t no broken bones
It ain’t no broken hearts

My face on my knees
My hand on the breeze
Cut my hands kill me
Yeah let’s go dancing
It ain’t no broken bones
It ain’t no broken arms

I’m an old child, I’m a cold child
Give me the heat me hit me hit me babe

Bury my face with your birdly kisses
Bury my face
It ain’t no broken bones
It ain’t no broken hearts

" On était en contact avec les Kills et on leur a envoyé le morceau par MP3, la version de la démo où Mathias chante du début à la fin. Ils ont trouvé ça super et - heureuse coïncidence - ils jouaient à Bristol à coté de Bath, là où on était pour l'enregistrement. Les sifflets que tu entends au début, c'est un appeau à oiseau ! Un truc pour chasseur à la con !" (Mike, Rock Mag n°56)
"Genre de rencontre épineuse entre Beck et Ennio Morricone un soir d'orage ? Une chanson possédée, à tiroirs grinçants, dont chaque ouverture sème le désordre et la furie." (JD Beauvallet, Les Inrocks n°475)

Monsters In Love
We live like monsters
Like monsters in love
We live like monsters
Like monsters in love

I’ve stolen your perfume last night
On your bathroom floor
I’ve drunk all the bottle
And I feel like I was riding
My bike into the forest of your black hait

We live like monsters
Like monsters in love

Drunken trees got whisky in their veins
Lick them all
Drunken birds got whisky in their veins
Eat them all
The night is a friend of mine
I’m sure she’ll hide us
Down by her arms
Nobody can see us
Nobody can tell us
Wake up my baby
Light up your body
Follow the dead trees
That make their shadow dancing like in musicals

Nobody can tell us that we live like monsters
Cause love make monsters pretty
When they hug under a dead tree

" On était dans un studio qui est dans le sous-sol d'un immeuble, et là, il y avait un ensemble de cordes dans la pièce du studio, mais il n'y avait pas de pièce avec une belle reverb pour Mathias, donc il a fait sa prise dans la pièce d'à côté, qui est en fait le garage à vélos de l'immeuble !" (Mike, Rock Mag n°56)
" Il y a un côté à la fois sombre et à la fois music-hall. C'est une comédie musicale punk-rock quoi, un bon résumé du disque !" (Mathias, Rock Mag n°56)

Midnight Letter
Sleeping babe
My shivering bones whisper
Like earthquakes on my back
Cos’ I miss you
I’ve sent you my giant
To take care of you
He’s scary but he’s a funny guy
Be careful about your bird
He can eat it like a feathers candy
He likes sandwiches
With little witches instead of sausages
Be careful about your little bird
" Midnight Letter, c'est à nouveau le thème de Liou, mais avec une boîte à musique samplée, un petit arrangement de mélodica et un petit texte improvisé une nuit comme ça à 1h du matin. C'est un petit morceau en plus, comme ça, qui n'était pas prévu, et qui lance super bien Neige. Le texte est lié aussi au roman, parce que je le fait comme si je parlais à quelqu'un qui me manque et que je lui envoie mon géant pour s'occuper d'elle. Mais qu'elle fasse gaffe quand même, parce qu'il est un peu dangereux et qu'il pourrait lui bouffer son oiseau ou même la bouffer elle." (Mathias, Rock Mag n°56)

Neige
Allez neige tombe comme avant
Éclaire-moi dans la nuit noire
Éclaire-moi maintenant
Je ne suis plus vraiment comme avant
C’est un cimetière d’étoiles cassées qui a poussé hier
Dans mes poches glacées
Bon anniversaire

Come home little mama
Come home little bird
Don’t stay alone in the rain

Mais allez neige tombe comme avant
Éclaire-moi
J’en veux encore des bras, des comme les tiens
Tiens-toi bien, je me tiens bien
J’en veux encore
Des étoiles filent entre mes doigts dans le ventre
Et le cœur planté moi je me soulèverais
Allez petit, fais-nous voir ça
Je ne sais plus comment ça marche
Les éclairs, mais j’en veux encore
J’en veux encore

Il faut réparer, recoller, me recoudre
À la foudre super glu des cieux
Messieurs dames, je ne vais peut-être pas y arriver
Mais allez neige tombe comme avant
Éclaire-moi
Envoie-moi tes flacons d’éclairs tendres
Tombe sur moi, avalanche avale-moi
Je me soulèverais la terre avec mon petit doigt vissé à la mer
Et si je pique encore une colère
Tout s’écroulera sur ma gueule
Comme avant et maintenant
Comme avant et maintenant
Comme avant

Come home
Come home
Don’t stay alone in the rain

"Là, en fait, j'aime bien l'idée que je chante juste avec une folk, et qu'après, eux, avec les voix, m'entourent. C'est comme si moi je racontais cette histoire de manque et de truc insupportable, et eux ils m'entourent avec la voix genre : " Ok, on est là ". C'est un morceau qui devait être en premier ou en dernier, parce que c'est très difficile d'enchaîner avec. C'est vraiment écrit comme une fin. Et, en même temps, c'est aussi une correspondance avec l'album précédent (Western sous la neige, Ndlr), car non seulement elle s'appelle Neige, mais en plus c'est le morceau le plus western et le plus morriconien de l'album ! Qu'il soit en dernier, tout ça, je crois que ça boucle bien le truc quoi !" (Mathias, Rock Mag n°56)

I Did Acid With Caroline
" Le morceau caché. C'est une reprise de Daniel Johnston et Jad Fair qu'on avait en vinyle depuis quelques années et qu'on trouvait super. C'est marrant, parce que quand on a fait ce morceau-là, on était à Tourzelle - un village de 200 habitants - et la fille du maire s'appelait Caroline !" (Mike, Rock Mag n°56)
Vous pouvez écouter un extrait de la version originale ici.



Protagonistes :


John Parish : producteur. Il a déjà produit Thank You Satan qui figuerait sur la compilation Avec Léo. Pour plus d'infos, visitez son site officiel : http://www.johnparish.com/
Joann Sfar : c'est lui qui a réalisé la pochette. Il avait déjà fait celles de Whatever The Weather. Cette fois, la pochette est un dessin à l'aquarelle en rouge et noir. Son site officiel : http://www.pastis.org/joann/
John Spencer : devait faire un duo avec le groupe sur un titre, cependant celui-ci n'a pas eu lieu. Les Dionysos en sont de grands fans. Ils se sont rencontrés au Printemps de Bourges en 2002 et se sont revus à la Route du Rock en 2004. Le site officiel de son groupe Blues Explosion : http://www.blues-explosion.com/
The Kills : ont fait un duo avec le groupe sur une chanson intitulée Old Child chantée en français par Mathias et en anglais par VV. Les deux groupes se sont rencontrés au Festival Art Rock à St Brieuc en 2002 et ont gardé contact depuis.

Lieux :

Meknès (Maroc) : c'est à l'institut français de Meknès que le groupe est parti 3 semaines en septembre 2004 pour répéter. Le groupe est rentré avec 7 morceaux et des souvenirs d'aventures en chameau. JD Beauvallet s'est rendu à Meknès pendant les répétitions qu'il a relatées dans le numéro 475 des Inrockuptibles : Lire l'article.


Tourzel Ronzières, Auvergne (France) : le groupe est venu finir les répétitions dans ce lieu calme.
Bristol (Angleterre) : c'est à Bristol que le groupe a enregistré l'album dans le studio de John Parish à partir du 21 avril 2005.
Meknès (Maroc) : retour au point de départ, c'est à Meknès que Dionysos a donné son premier concert pour la tournée du nouvel album.
France : grosse tournée à partir de fin septembre. Toutes les dates ici.

Presse :

Les Inrockuptibles - n° 475 - Janvier 2005
Rock Mag - n°51 - Mars 2005
Rock&Folk - n°457 - Septembre 2005

Autres infos :

Vous pouvez voir deux teasers pour la sortie de l'album sur le site officiel du groupe.
L'album sortira en édition limitée avec un DVD comprenant des images du Maroc et le concert de la Route du Rock 2004.

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